lundi 4 avril 2011

Chapitre 31 : au secours, tout va bien !

On va bien !

Plus de messages depuis plus de deux mois, ce n'est même plus le manque d'assiduité qu'il faut sanctionner ici ! En réalité, nous avons vécu de nombreux bouleversements dans nos vies... Un retour en province qui a mobilisé toute nos énergies et qui a demandé beaucoup de sacrifices, notamment professionnels.

Mais cette fois, ça y est : on est arrivé à quitter la Capitale et à trouver refuge dans le Bordelais. Minus dispose dorénavant d'un grand jardin où il adore courir et faire du tobogan. Caouette se régale avec Mummycool de grands bains de soleil (enfin, quand il pleut pas) et nous fait profiter d'une vitalité de fer : elle n'arrête pas de cogner et de pointer du doigt... Nous sommes à environ 5 semaines de son arrivée, et la belle pesait déjà 2.3 kg il y a 7 jours de cela, soit 300 g de plus que son grand frère à la même époque ! Apparemment, nous allons avoir un grand bébé. Les nouvelles sont donc excellentes pour toute la famille, qui a retrouvé le sourire, même si Minus, fort de ses nouvelles capacités d'élocution (il parle comme un grand) nous en fait voir de toutes les couleurs par son caractère (très) affirmé. À bientôt !

mardi 18 janvier 2011

Chapitre 30 : sur le départ

Cernés par les démarches en tous genres, on se prépare doucement à quitter la région parisienne... Quitter son taff, dire au revoir à la nounou, voir avec son proprio, multiplier les devis d’entreprises de déménagement, on est un peu submergé.

La perspective de voir nos microbes grandir ailleurs qu’au milieu des immeubles nous permet toutefois de tenir bon. On va y arriver !

Concernant la petite Caouette, la belle et sa maman se portent bien, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous :

"Rhâaa-hummpfff !"

On a comparé avec un cliché de Minus même période… La vache, un mois et quelques de grossesse entre les deux clichés et le même résultat ! Ca a un peu consterné Mummycool, mais Caouette nous a gratifié ce matin de triple sauts périlleux carpés du plus bel effet pour compenser.

Pour clore ce petit chapitre, je lance un appel à l’aide désespéré : comment faire pour que Minus, même pas deux ans, arrête de répéter en boucle “co-co-co-nar” ? Pour lui, c’est même le cri du coq dans les livres d’enfant… Apparemment, ça lui vient de ses trajets en voiture “pilotée” par sa mère dans les méandres de la circulation francilienne.

"Co-co-co-nar !", fait l'honnête coq de basse-cour...

lundi 3 janvier 2011

Chapitre 30 : effets de manche

C’est fou comme nos petits bouts d’humains font tout pour nous ressembler. Mais comme le dit une copine à nous : “faut pas oublier qu’on reste des grands singes”. Ben justement, mon ouistiti à moi, Minus Ier, fait rien qu’à tout faire comme son Daddy et du coup c’est drôle.


On en a eu plein d’exemples ces derniers temps. D’abord, il a passé les fêtes avec une petite fille thaïlandaise de 6 ans avec qui il s’est bien entendu. Elle parle pas français, mais comme lui non plus, ça les a moins gênés que nous avec sa mère. Surtout quand il s’est agit de faire quelques “katas” de kung fu sur le tapis du salon. J’ai quand même halluciné en voyant mon pin’s de moins d’un mètre de haut enchaîner les “yyyyyaaaaaah !”, mini-poing tendu, jambes fléchies – une souplesse qu’il n’a pas du hériter de moi – et regard convaincu. Bien entendu, son mimétisme est particulièrement visible à travers le langage, qu’il fleurit allègrement de “putain” répétés en boucle (je vois pas d’où ça peut venir) alors qu’on lui a appris à dire “mince”. Remarquez, un pote a bien réussi à inculquer toute la science de l'apéro à son fils de même pas trois ans, qui réclame quand vient midi et demande même des chips avec (véridique).


Je ne sais pas si d’autres ont connu ça, mais le bout d’homme semble être rentré dans une phase “papa” assez prononcée. Outre le fait que ça désespère sa mère qui s’est rentrée dans le crâne que son premier ne l’aime plus, ça lui fait faire d’autres trucs rigolos comme celui des manches.


“Gné ?” me direz-vous. Et vous auriez raison.


Je vous explique : quand je suis au PC, j’éprouve un besoin irrépressible de retrousser mes manches de pull, chemises ou sweat-shirt pour me sentir plus à l’aise avec la souris. Me demandez pas pourquoi, ça doit être hérité de mes années passées à jouer devant mon écran. Bin le rejeton, ça lui fait pareil, sauf qu’il joue pas. Par contre, il vient me quémander mon aide pour l’aider à retrousser lui aussi ses manches. Et nous voilà tous les deux, lui apparemment très fier et moi l’air bête.



Notez comment la manche retroussée va bien à l'homme moderne (à gauche, là).